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BRM 1200 – Ronde Aliénor d’Aquitaine

L’année précédent un Paris-Brest-Paris, qu’on ne présente plus, de nombreux BRM sont organisés afin de préparer les organismes mais aussi d’assurer sa « qualification ». Avec un 1200 en poche, on est donc assuré de pouvoir prendre le départ du PBP. C’est ainsi que je me retrouve au départ de ce BRM Bordelais, avec l’ami Xavier, maintenant local de l’étape.
Pas de pression cette année, on se met d’accord pour un bouclage en 72h quand le délais max est de 90H, ce qui me semble, sur le papier, assez large pour 1200 km et 9600m de D+. Le but est de rouler sans trop s’arrêter, mais sans pression. Avec seulement 4-5 sorties autres que du vélotaf cette année, j’ai un doute sur mes capacités à mettre le moindre rythme, mais suis confiant sur ma capacité à dompter l’esprit ; Xavier quant à lui, n’a pas beaucoup plus roulé mais validé un BRM 300 et un Bordeaux – Paris qui nous laissent penser que cette balade se fera gentiment à l’expérience.

Départ le lundi matin au lever du jour, par vagues successives de 20, ça roule vite sans que ce soit la course, contrairement à d’autres groupes, ce que je découvrirai plus tard. Malheureusement, assez rapidement, crevaison pour Xavier qui nous oblige à nous arrêter et laisser filer. On répare rapidement – surement trop rapidement – mais quelques kilomètres plus loin, c’est de nouveau la crevaison. On trouve le silex dans le pneu. Le combo jantes hautes / pneus serrés fait que nous perdons du temps et de l’énergie à remplacer cette chambre, et en profitons pour pincer la chambre. 3 crevaisons au compteur, je sens que la confiance nous quitte. On concède 45 min – 1h dans l’histoire, rien de dramatique, mais nous sommes derniers ou presque maintenant que tous les groupes sont passés devant nous. Je sens que Xavier a pris un coup au moral et je suis moi même un peu déçu de me retrouver sans roues aussi tôt dans l’aventure.
Le soleil nous réchauffe et le parcours devient très sympa, restant néanmoins assez roulant. Où est le D+ annoncé ?
Nous validons rapidement le premier des 17 contrôles – Xavier reprend juste de l’eau – et j’emmène notre duo pour la suite – doublant quelques randonneurs éparses.

C’est d’ailleurs un bonheur de partager la route de ces 200 randonneurs – car il y a de tous les niveaux, de tous les profils. Du randonneur aux cheveux blancs, roulant doucement mais d’une régularité absolument déconcertante sur des vélos acier avec sacoches sur le côté et gardes boues, aux jeunes en gravel carbone coursifié. On voit d’ailleurs l’influence du bikepacking avec l’ajout pour certains de prolongateurs, des maillots de coursiers, de club de longue distance ou de parfait débutants, de sacoche légères, – pas forcément les moins préparés d’ailleurs.

Un peu avant le 2ème contrôle, on roule de concert avec un vélo couché – il nous largue sur le plat, et nous le reprenons à chaque côte. Malheureusement, je ne le reverrai pas, mais il a du souffrir dans les Pyrénées et le Pays Basque.
Je nous arrête dans une boulangerie, comme nous sommes en fin de paquet, je crains que le prochain contrôle, où il y aura de la nourriture, soit archi complet et que nous perdions trop de temps. Bien m’en a pris car quelques kms avant ce fameux contrôle, la route est en travaux et tous les cyclistes présents sont arrêtés 5-10 minutes le temps de dégager la voie. Parfait pour avaler un sandwich et éviter un arrêt trop long ensuite.
Ce deuxième contrôle nous permet de prendre des bananes et à boire. ça sera une constante pendant ce parcours – à chaque contrôle, moyennant finances – nous pouvons nous restaurer – parfois même des vrais menus à la bonne franquette. La différence avec les évènements tellement à la mode dans le bikepacking est frappante – l’organisation est ici irréprochable – même si on a parfois le sentiment de payer pour tout !
Nous repartons bien vite dans la fournaise, doublant ainsi un bon paquet.

Pensée pour l’ami Emmanuel en traversant Hautefort et ses terres familiales ! J’y reviendrai poser mes roues, tiens le toi pour dit !

KM245, c’est le contrôle de Chartrier Ferrier – la bière y est bonne tout comme les sandwiches, et les omelettes ! Nous sommes dans un bon paquet et je laisse Xavier récupérer avant d’attaquer un nouveau tronçon de 90km jusqu’à Monpazier où nous arrivons en soirée pour un bon repas dans le gymnase.
Il y a un mélange de personnes en pleine formes et de cadavres – c’est peu de le dire, nous interviendrons auprès d’un concurrent surement victime d’un coup de chaud.
Le repas est conséquent, et je me sens prêt à rouler un paquet d’heures – Xavier, lui, commence à accuser le coup de la chaleur, des quelques côtes du parcours et du manque d’entrainement. Un scénario à deux issues commence à se dessiner, mais je ne veux pas qu’il prenne de décision avant Agen, km 400. En effet, dans ma tête, en arrivant à Agen, il est encore tout à fait possible, en faisant 400 km par jour, de finir en 72h – ou même, de finir en 4 jours.
Nous roulons le plus lentement possible pour ménager le corps meurtri par le manque d’entrainement, traversons Villeneuve sur Lot. Les Kms ont parfois du mal à descendre et j’ai du mal à rester au rythme de mon acolyte : difficile de rouler à 2 alors que nous avons grande habitude, sur des distances similaires, et je suis attristé de savoir que je vais devoir le laisser cette nuit. La fin de parcours se fait avec Eli, un jeune de 19 ans, loin d’être débutant, qui roule ultra léger et sans se poser la moindre question : rafraichissant – dans la plus pure tradition des randonneurs.

Finalement, 00h27, nous sommes à Agen, au gymnase, où nous pouvons à nouveau faire un grand repas et même dormir sur des tatamis. Je comprends vite que la décision de Xavier est irrévocable, mais je veux quand même lui laisser un peu de repos et file donc m’allonger pour un réveil à 2h30. J’arriverais à somnoler un peu sans vraiment trouver le sommeil mais attendant patiemment l’heure fatidique.

ça y est, je dois laisser Xavier qui ne continuera pas après ses 411km.
Je saute sur le vélo en même temps que Guillaume, c’est une chance car à 3h du matin, il n’est pas facile d’attaquer la nuit seul, pour une aventure nouvelle et non prévue. On roule quelques dizaines de minutes ensemble, doublant quelques zombies, puis au fils des aléas de la route, je pars à l’avant, enchainant les kms avec une facilité qui me déconcerte. Où est le sommeil qu’un jeune papa devrait voir lui tomber sur le coin de la figure ? Où sont les douleurs ? et la lassitude ?
Au contrôle de Le Houga, 100 km plus loin, les bénévoles me servent un hot dog, quand les dormeurs du lieu attaquent le café. Il est 6h50 et ils sont bien étonné de voir que je n’ai pas trouvé le parcours depuis Agen horrible. Peut être que de rester allonger 1h m’a complètement requinqué.
Je repars rapidement pour le contrôle de Soumoulou, à peine 70 km plus loin, que j’atteindrai 3h plus tard alors que la chaleur fait son apparition.
Je mange une assiette de pâtes et repars bien vite – trop vite car j’oublie mon chargeur de téléphone. Les bénévoles, absolument incroyables et aux petits oignons, me rattraperont en scooter pour me le restituer – MERCI !
Devant moi se dresse le Soulor et l’Aubisque, précédé par une approche du col qui est bien reculée – les Pyrénnées sont toujours un coin que j’affectionne beaucoup par leur aspect nature et authentique. Je me demande toujours qu’elle est la vie des gens dont je traverse les villages.
Je double Urbain au pied du Soulor, avec mon 34-28, je ne dois pas chomer si je ne veux pas tomber et je m’emplois donc à gravir ce col. Je le trouverais dur, comparé à ce que je connais dans l’arc alpin et serais surpris par le temps mis pour avaler les 12 km puis les 5 km pour l’Aubisque.
Au détour d’un virage, contrôle secret dans le plus pur esprit des randonneurs – les bénévoles sont un peu surpris de me voir là, au vue des écarts aux précédents contrôles, il semble que je sois entrain de remonter dans les premiers groupes. Je passe les 600 km en 28h environ – je me confirme donc qu’en solo, je suis capable de les passer en 24h à priori.
En même temps, depuis une dizaine d’heures maintenant, j’ai décidé de lâcher les chevaux – même si je suis très loin de mon niveau de 2019 et la TCR.
En haut de l’Aubisque, je discute avec un Anglais qui aime beaucoup mon vélo, prends la photo prouvant mon passage et descends à grande vitesse vers Béost, km 654. Pas si vite finalement car je me fais peur avec mes roues « hautes » qui guidonnent très vite (au delà de 60 km /h) et suis bloqué par un camion que je n’oserais pas doubler pour cette raison.
J’y rejoins un groupe conséquent qui repars au moment où j’attaque mes 2 sandwiches, fait avec amour par les bénévoles. Je récupère, dans le sac de délestage de Xavier, une tenue propre, qui me servira au prochain contrôle.
Je repars bien vite, voulant faire la jonction avec le groupe parti 20-30 min plus tôt – pour une étape de 70 bornes.
Je m’emploie bien sur un profil descendant / roulant, toujours aussi désert, mais me fait rattraper par un papi à plus de 35km/h et dont j’aurais du mal à suivre le rythme. Heureusement, il n’était pas sur la RAA !
Un coup de fatigue me prend, rien de choquant avec les sandwiches que je viens de m’envoyer ! Je lutte quelques instants, et puis finalement, quel intérêt ? J’avise une table de pique nique et m’y allonge, sans réveil – je ne fais pas la course, et je dormirai le temps qu’il faudra, que ce soit 5min ou 1h. Finalement, au bout de 3 min, je me sens de nouveau en forme et repars, avec un meilleur rythme. Que le corps humain est surprenant !
J’arrive au contrôle de Sauveterre en Béarn, km 726 3h15 plus tard et saute dans la douche et change de tenue au passage alors que j’ai rejoint le groupe que je voulais rattraper. Ces quelques instants sont cruciaux : je suis neuf en repartant.
Ils repartent quelques minutes avant moi, mais n’ayant pas faim, je prends une banane dans ma sacoche et reprends mon coup de pédale souple.

3h15 de route pour Saint Jean de Luz, mais les plus durs de cette RAA pour moi : que des pétards basque à avaler, ce qui après plus de 750 km, pique un peu les jambes. Après avoir doublé le grand groupe devant moi, ils restent finalement dans mes roues, puis de façon induite on roule ensemble, ce qui me convient bien pour faire face à ces difficultés.
La fin est… sans fin. On croise 2 coureurs (Simon et Jérôme) sur l’aller retour pour St Jean de Luz. C’est virtuellement le 2ème groupe de cette RAA, nous sommes donc à ce moment là le 3ème groupe (ou 3ème temps) de cette RAA. Je suis à la fois ultra surpris de mon positionnement et un peu déçu car il me semble difficile de les poursuivre dans la nuit, car après St Jean de Luz, c’est 150 km sans ravito.
En attendant, nous y arrivons soulagé mais légèrement fatigué à 21h15. Je vois vite qu’aucun ne souhaite partir après le repas (un menu complet svp !) et veulent même attendre 4h du matin. De mon côté, la décision est prise, c’est à 2h que je repartirai – pour être sûr de finir avant la nuit les 400km restant. Nous sommes seuls et on profite des bénévoles pour notre groupe de 6.
22h30 je suis au lit, espérant me reposer – dormir est illusoire car la configuration du gymnase fait que nous dormons dans le brouhaha de la cuisine et des arrivants (qui débarquent un peu avant 1h du matin). D’ailleurs, à 1h, je me lève, comme Jean-Michel, prêt à partir, mais voyant les autres encore allongés, on attendra patiemment.
A 2h, chacun se prépare, les mines sont fatiguées, mais étonnant je me sens serein, surtout que je comprends vite que l’on repart tous ensemble pour la nuit et ces fameux 150 km sans rien. En groupe ça ira vite.
Je n’ai plus qu’une lampe de fonctionnelle (j’aurais du penser à vérifier avant de m’allonger) mais c’est suffisant, surtout en groupe et on enchaîne les relais calme.
A 4h07, à la sortie de Bayonne, c’est un fracas épouvantable suivi de jurons. André, le malheureux, s’est pris une séparation de piste cyclable et a lourdement chuté. Il est amoché. On cherche longuement son GPS (finalement accroché à son guidon) et on change son pneu grace à Laurent qui en avait un de rechange. On repart 40 min plus tard, bien refroidi par cet incident, attendant André qui a forcément du mal à suivre.
On pointe par photo, de nuit à Biarrotte, où on abandonne Nicolas victime de sommeil, qui finira avec Urbain, et le couple de Suisse qui roulera un ton en dessous.
Les Landes se réveillent et il y fait un froid de canard, c’est terrible. Mimizan semble loin, et il est difficile de garder le rythme.
Je finis mes sacoches, allume l’enceinte, et voyant que le moral de mes acolytes n’est plus là, prends de longs relais appuyés pour remettre tout le monde en selle. On verra quelques boulangeries ouvertes, mais mes compagnons d’échappés sont de la même veine que moi : s’arrêter c’est tricher et les contrôles sont suffisamment nombreux, surtout qu’on y fait pas la queue vu qu’il n’y a que 5-6 personnes en 2 groupes devant nous !
Mimizan à 9h, km 959 on mange à nouveau un repas (pates au jambon pour moi) avant de repartir pour Andernos les bains. On avait rien manger depuis 12h et 150 km !
Que dire ? Inintéressant. 100km de lignes droites et de mauvais goudron. Mais le groupe fonctionne bien et on ne s’arrête qu’au Muret pour la photo obligatoire.
A Andernos, km 1057 et 13h40, je saute à nouveau sous la douche, pas besoin de s’essuyer vue la chaleur et on a encore le droit à un repas complet. J’ai jamais autant mangé sur un vélo. On parle un peu de nos expériences et on repart, prêt pour finir avant la nuit ces 1200km.
Le vent de face et la chaleur usent les organismes et après avoir longuement dévissé avec Hervé à la tête du groupe, en direction de Hourtin, je décide de prendre les choses en mains pour tenir ma promesse de finir avant la nuit. S’en suivent de longs kilomètres à tirer le groupe, bien posé sur les prolongateurs.
On check Hourtin à 17h20, KM1121 et on enchaine. Le vent commence à devenir favorable et je mets du rythme jusqu’à Cissac Medoc, 1h10 plus loin, km 1160.
Je ne comptais pas m’arrêter mais quand je vois la tête de mes compagnons, je leur accorde une nouvelle pose repas. Je ne joue pas le chrono et ne vois donc pas l’intérêt de finir seul les 55 derniers kms, même si mes jambes me démangent d’envoyer encore du 30 de moyenne.
Après une barquette de frites (et des saucisses pour certains) on file au point d’arrivée, après un joli parcours sur la route des châteaux de Bordeaux. Un vrai bonheur avec le soleil.
Mes compagnons sont ravi d’arriver de jours, et je suis content de retrouver Xavier qui semble en meilleure forme. Il est 21h15 et on a 1220 km et 9600 m de D+ dans la besace !
On mange à nouveau, on déguste la bière de l’amitié avec les bénévoles, toujours aux petits soins. Je suis ravi de ces 63h30 d’aventure dont 49h de roulage. En prenant des bonnes roues au départ, je pouvais gagner beaucoup, mais ce n’était pas l’objectif.

J’ai adoré la trace bien plus exigeante que les chiffres ne peuvent laisser le penser. Le plat est interminables, le pays basque ultra exigeant.
Mais les contrôles fréquents facilitent le découpage en tronçon et l’alimentation que l’on peut y acheter, les toilettes, les douches et dortoirs, rendent l’expérience plus facile.
L’ambiance randonneur me convient bien mieux que celle des épreuves de type bikepacking – ici il n’y a pas de course au palmarès (quoi que…), tout le monde trouve normal de dormir (ou de ne pas dormir, c’est selon) et les parcours sont fourni, les bénévoles vraiment dévoués.
J’ai ainsi une possibilité de participer au PBP, je ne sais pas encore si ça sera le cas, mais l’expérience me tente.
Je pense viser d’autres BRM tant que je ne peux pas faire plus que du vélotaf (une sortie de 200km en 10 mois et environ 4 sorties club en 1 an…).
J’ai été ultra étonné de ma « résistance » au sommeil, de ma forme, de ma capacité à tenir la distance. Aucun doute, aucune mauvaise pensée, aucune douleur nul part. Comme si j’avais atteint la maturité sur ce type de distance que je trouve idéale et accessible.
Je pense que j’avais un avantage considérable : une frustration énorme de ne pas rouler depuis des mois, et donc une envie, une motivation, une JOIE d’être là absolument énorme. Et rien ne pouvais me détourner d’avancer, de rouler. Je n’ai eu a aucun moment besoin de dompter mon esprit. Même les lignes droites m’amusaient.
Hâte de voir la suite.

Un grand merci aux bénévoles pour cette organisation et cette trace très sympa.
Merci à mon « groupe » des dernières 24h (Hervé – Jean Michel – Laurent – Mathieu et Nicolas et André qui nous ont laissé un peu avant la fin).
Et merci à Xavier pour tout, on en refera ensemble, plus fort 😉

Enfin, merci à mes proches, qui se reconnaîtront, et qui savent que tout cela n’est possible que grâce à eux !


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